Les Amis de l’Algérie est une association qui s’est donnée pour objectif d’informer, sensibiliser et dynamiser la vie de l’étudiant algérien.
Le Président de l’Association des Amis de l’Algérie, Toufik Hedna, répond à nos questions..
Comment avez-vous créé cette association ?
Au départ, l’idée venait d’un certain nombre d’étudiants qui sont arrivés d’Algérie après leurs études, il n’ont trouvé personne pour les aider. Il y a une solidarité naturelle qui vient de chez nous. Par exemple, on a hébergé plusieurs étudiants chez les familles, en majorité française en attendant qu’ils trouvent un logement. On a voulu aller plus loin, on a décidé de s’organiser pour fonder une famille, pour aider les nouveaux à trouver des repères et réussir leur vie étudiante. Il y a des échecs à cause des problèmes de papiers de toutes sortes. On veut les aider dans leurs démarches. Les rassurer aussi.
Quelles sont les missions de l’association ?
On veut être une sorte d’interface entre les étudiants algériens et le tissu local, par le biais d’anciens étudiants algériens qui ont réussi leur intégration. On veut faire du réseau, aider pour la recherche de stage, pour les faire sortir de leur petit coin et pour les faire interagir avec la société. On a compris que, pour réussir ses études, il ne suffit pas de travailler. Il faut découvrir la région mais aussi faire découvrir notre culture ici. On veut également aider ceux qui veulent repartir en Algérie, faire en sorte que les liens existent et perdurent.
Quel est votre regard sur la ville et l’université ?
Les étudiants algériens sont la troisième communauté des effectifs étrangers à Rennes, ils sont environ 200 à s’inscrire chaque année. Des choses existent déjà avec le programme Erasmus, mais rien n’était fait pour les Algériens. On sait qu’il y a de la bonne volonté à l’université, à travers le CROUS, qui a aidés à organiser, ainsi que la Ville que nous remercions. Tout cela est formateur. Si le projet est bien ficelé, les aides sont données, mais il faut le défendre auprès des instances.